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le temps de lire , comme le temps d'aimer, dilate le temps de vivre Daniel PENNAC
 
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 Les Vampires

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julie
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julie


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Date d'inscription : 05/04/2005

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MessageSujet: Les Vampires   Les Vampires Icon_minitimeVen 14 Oct - 12:19

Au cinéma et dans la Littérature


Vous savez maintenant comment devenir vampire: il faut toujours au moins être mordu mais comment est apparu le premier vampire alors ? Qui est arrivé en premier: l'oeuf ou la poule ? Laughing

Suivant les histoires, on a des versions différentes. Parfois on n'a même pas d'explication, l'auteur ne s'y intéressant pas. Les vampires existent depuis la nuit des temps et c'est tout. Ils vivent cachés parmi les humains et s'en nourrissent discrètement en maquillant les cadavres qu'ils laissent. C'est un peu ce genre d'explication qu'on donnerait dans Vampires. Pour Une nuit en enfer, rien n'est mentionné. Ces films sont là pour donner de l'action et du divertissement ; donc on néglige ce genre de détail.

A l'opposé, le livre Le fils des ténèbres de Dan Simmons essaie de donner une explication scientifique: c'est une maladie très rare qu'ont certains membres d'une famille. Cette maladie fait que le sang ne se renouvelle pas et qu'il faut que cette personne consomme du sang pour pouvoir survivre. Blade a, à peu près, le même genre de raisonnement. L'héroïne, spécialiste en biologie, dit avoir trouvé une solution pour rendre Blade humain.

Pour Anne Rice, l'auteur d'Entretien avec un vampire, l'explication est donnée dans le second livre qui s'appelle Lestat le vampire: il existe une reine et un roi qui ont été possédés par des démons qui les ont donc faits devenir vampires. Et ce sont eux les parents des premiers vampires. Ce serait donc une histoire de possession. Christopher PIKE, l'auteur de La vampire, tient à peu de choses près le même raisonnement. Il situe cela vers 3000 ans avant Jésus Christ. Un chaman va pendant une terrible cérémonie réveiller un démon qui va s'incarner dans un humain: le premier vampire est né.

Vous voyez bien, chacun a pour cela son histoire ou n'en a même pas du tout. Donc il est difficile de définir l'origine des vampires. Ce que l'on sait, c'est que, dès l'Egypte ancienne, on parlait déjà de ce genre de phénomène.

Dracula est un cas à part. L'histoire originale de Bram STOCKER ne nous donne pas vraiment d'explication. C'est FF COPOLLA qui en adaptant le livre, essaie de nous donner une explication plausible. Après le suicide de sa bien-aimée, il accuse Dieu de l'avoir trahi et le renie. Il reçoit en malédiction: le fait de devenir un vampire et donc de vivre éternellement dans la douleur. C'est franchement une belle explication et qui rend le personnage quand même plus dramatique.


Le mythe est-il une réalité ?



Même si l'on ne fait que prononcer son nom, le vampire traduit des angoisses. Pourtant le vampire tel qu'on le connaît en Occident n'est qu'une apparition récente du fait de sa première apparition au 18e siècle. Jean-Claude Aguerre (auteur d'une thèse de philosophie sur le sujet) dira au sujet du 18e: "à cette époque dite des LUMIERES, la raison triomphe et Dieu tombe de son piédestal. Or, c'est justement à ce moment-là que l'Europe connaît une vague extraordinaire de manifestations vampiriques ! Comme si, inconsciemment, les populations, désemparées par l'affaiblissement de la religion, se tournaient vers les puissances des ténèbres pour retrouver la promesse d'immortalité." Donc pour Aguerre, les philosophes rejettent Dieu et les populations se tournent vers le Diable.

C'est à partir de 1710 qu'une psychose collective s'empare de l'Europe occidentale. En effet, la Prusse orientale connaît une terrible épidémie de peste. On constate aussi des faits étranges et terribles pour l'époque : des corps défunts ne se décomposent pas et sont donc assimilés à des vampires. C'est dire ce que la méconnaissance de la science peut engendrer comme interprétations graves et dangereuses. Les autorités (alors l'église) prennent part à l'affaire. C'est donc un procès du "faux mort" qui est organisé et le rite de "dévampirisation" consiste à enfoncer un pieu dans le coeur du cadavre qui est brûlé. Jean Goens, médecin dermatologue, explique que le vampirisme est une épidémie qui se transmet de proche en proche et, par conséquence, les gens soupçonnaient les cadavres de contaminer les mortels. Mais ils répondaient à cela en les brûlant, chose en fait intelligente puisque cela empêchait la propagation de l' " épidémie". De plus, en période d'épidémie, on enterre les gens à la hâte .Il a pu arriver assez souvent que des "défunts" soient seulement dans le coma ! On a très bien pu voir des corps non putréfiés, ensanglantés:revenus à eux. Les comateux auront tenté de s'arracher à leur cercueil avec l'énergie du désespoir. Ceci illustre donc parfaitement le fait que l'on raconte que les vampires sortent de leur cercueil.

Autre fait expliquant l'apparition des vampires: une épidémie de rage survenue en Hongrie dans les années 1721-1728 chez les chiens, les chauves-souris et les loups. Ces animaux ont très bien pu contaminer l'Homme par morsure. Or les symptômes de la rage humaine (errance la nuit, troubles nerveux qui poussent les "enragés" à mordre leur proches, yeux globuleux) présentent des analogies troublantes avec le vampirisme. Le phénomène touche vers 1725 l'Autriche, la Serbie, la Pologne, la Russie. La France, quant à elle, ne l'apprend qu'au travers des gazettes et des histoires contées d'hommes devenus vampires (mot d'origine moldave apparaît en 1726 à Vienne et sera retranscrit en français en 1732). Le roi Louis XV est fort intéressé et les cours européennes se passionnent pour ce phénomène qui fait doucement rigoler les philosophes.

Ce genre de phénomène va inspirer fortement les écrivains dès 1748. On peut ainsi citer le poème d'Auguste Ossenfelder, Der Vampir et Goethe avec La Fiancée de Corinthe. D'autres auteurs s'inspirant des précédents vont continuer de répandre le mythe du vampire. Mais c'est surtout en Angleterre que la mode fait recette grâce à l'école gothique et à ses nombreux représentants: Horace, Walpole, Matthew, Lewis, Ann Radcliffe et surtout Bram Stocker qui transforme le vampire sinistre et repoussant en un être machiavélique mais séducteur.


Vampirisme et dandysme au XIXeme



Sans forcément remonter à l'Odyssée où Ulysse attirait les morts grace à du sang, le vampirisme ou sa forme plus brute, le canibalisme (1), n'a pas attendu le XIXeme siècle pour s'implanter dans la littérature.
Mais le canibalisme, dans la littérature classique, tout en restant aussi tabou que le sang (2), est souvent plus une vengeance (3) qu'un moyen de se nourrir. Si nous considérons le vampirisme comme symbolique, nous pouvons aussi mentionner Molière et son Don Juan (4). Mais l'apparation du vampirisme tel qu'on le connaît aujourd'hui débute réellement au XIXeme siècle, ou un peu avant, si nous voulons bien accepter que les succubes et autres mort-vivants du "manuscrit trouvé à Saragosse" de Potocki peuvent mériter le nom de vampire (5). Le vampire classique prend forme sous la plume de Polidori, docteur et secrétaire de Byron. Lord Ruthven, puisque tel est le nom de ce vampire, est le résultat d'un pari fait entre Mary Shelley, son mari, Percy Bysshe Shelley et Byron, ce pari consistant à écrire une histoire de mort vivant. Mary donnera à la litterature sa créature de Frankenstein, Percy un poème et Byron un simple brouillon qu'il oublira par la suite et que Polidori reprendra (6). Mais là où le vampire aurait pû être une créature laide et décomposée, Polidori, en caricaturant les traits et la personnalité de Byron, lui donnera l'apparence de notre vampire connu : un dandy détaché du monde et de l'humanité, cynique et cruel. Il est d'ailleurs interressant de se pencher sur le dandysme en général puisqu'à partir de ce moment là, il fera parti de l'imagerie vampirique telle que nous la connaissons encore de nos jours.
Le dandy est l'une des figures phares du XIXeme siècle. Ne nous laissons pas aller à une définition moderne qui serait : personne coquette et bien habillée. Il est cynique, pathologiquement esthète, détaché et oppose à la lourdeur et l'immoralité de son siècle une frivolité toute calculée et une amoralité et, surtout, sa personnalité et son apparence est son œuvre d'art (7). Sans en faire un étude approfondie, nous pouvons le considérer comme réellement malade. Il est d'abbor atteint de la vieillesse, une maladie qui atteint son corps et son esprit (8) qui le rend moins beau et donc moins "sublime". A propos de cet esthetisme, il revetera plusieurs formes differentes, même si la plus connue d'entre elles est le choix vestimentaire (9). L'un d'entre elles sera le fait d'être entouré que de belles, ou en tout cas originales, créations de l'homme, œuvres d'art et littérature, comme le héros, ou anti-héros, d'"A rebours" de Huysmans ou le mentor du héros dans "Monsieur de Phocas" de Jean Lorrain. Il passera aussi par la confusion des genres puisque l'androgynie, qui est surtout une quaracteristique de l' adolescent, est reconnue à l'époque comme forme suppreme de beauté (10). C'est ainsi que Wilde lui même se serait travesti en Salomé par jeu ou/et pour séduire son amant, Lord Alfred Douglas. Mais comme dit ci dessus l'androgynie passe avec l'âge, ce qui confirme la peur de la vieillesse de certains dandys. Ensuite, le dandy est cerné par la masse. Il la dégoute, la trouve laide et vulgaire ce qui fait de lui un personnage asocial et pas pronfondément démocratique (11). Encore une fois, pour donner un exemple, nous prendrons "à rebours" de Huysmans où Des Esseintes, l'anti-héros, vit replié sur lui-même, souffrant de la moindre rencontre. Et finalement, la nature est pour lui négligeable. C'est ainsi que Wilde, dans le "déclin du mensonge" dira que la nature est inferieure à l'art et que, encore une fois, Des Esseintes, toujours dans "A rebours", modifira la nature, parfums et animaux, pour la rendre plus à son goût.
En venant de décrire le dandy, nous nous appercevons que nous venons de décrire le vampire : ses relations sociales sont minimes, il est contre-nature puisque ne répondant plus à l'immobilité de la mort, il a vaincu le temps et, en tout cas lorsqu'il est repû, il est sublime. Il n'est pas étonnant que le vampire ressemble tant au dandy puisque, comme vu auparavant, il est inspiré d'un dandy, Byron. Le vampirisme a donc évolué en parallèle avec le dandysme au XIXeme siècle.
Mais le point final du vampirisme, l'apogée du vampirisme au XIXeme siècle se trouve surtout être Dracula et si, comme tout autre vampire, il est le digne successeur de la caricature de Byron, il est aussi l'héritier des écrivains gothiques irelandais. Ce courant littéraire du début du XIXeme siècle a plus d'un point commun avec le rommantisme né en Europe : il se passe dans un ailleurs pas réellement determiné, comme l'Autriche pour "Carmilla" de Le Fanu ou en Italie pour le "Château d'Otrante" de Walpole et se passe dans une époque lointaine comme le moyen-âge, le terme gothique tirant ses racines de cette époque. Même si ce courant peut s'apparenter à une sorte de sous-genre prenant ses sujets dans d'anciennes superstitions, on peut affirmer que le premier roman gothique est le "château d'Otrante" qui, sans réellement représenté un quelconque interet litteraire (12), sera ce qui déclenchera l'envie d'écrire chez de nombreux écrivains. Carmilla, livre qui inspira Stocker pour son Dracula, fait parti de ce courant. Il raconte l'histoire d'un vampire de genre féminin, apparement maudit et de sa relation avec une femme. Ce livre fera scandale puisque de nombreux passages jugés saphiques y sont présents. Mais contrairement au Dracula et au Lord Ruthven, ce personnage est une victime d'abbor de sa malédiction, ensuite de ses instincts contre lesquelles elle n'arrive pas à lutter.
Nous sommes en 1897 et Dracula peut enfin naître. Ce comte aux allures Ruthveniennes, venu d'une autre époque et résidant dans un ancien château deviendra l'archetype du vampire, faisant oublier par la même occasion ses prédecesseurs. Pour les plus attentifs d'entre-nous, des rumeurs courent comme quoi Stocker, voulant faire parti de la Golden Dawn, petit "club" de bourgeois mages, alchimistes et surtout déseuvrés (13), aurait caché des passages de type magique dans son livre.
De nos jours, le vampire "draculien" existe encore même si un renouveau du vampire moyen-âgeux, c'est à dire laid et presqu' animal, se fait voir dans "Buffy" ou "une nuit en enfer". Il est sortit de ses livres et il est partout : cinema, bande dessinée, publicité, jeu de rôles, musique. Le vampire fait vendre. Mais il n'a pas renié ses racines pour autant : le vampire de Rice n'est-il pas le petit fils de Lord Ruthven, magnifique et cynique, avec une dimension tragique en plus ? Et le vampire du film les "Prédateurs", dont la seule faiblesse est de vieillir rapidement après un certain temps, n'a-t-il pas le plus grand défaut d'un dandy (14) ? Le jeu de rôles, surtout ceux de White Wolf, surfe sur cette vague, regroupant un peu tous les types de vampires : laid, beau, animal, civilisé. Pour faire simple, disons que ceux de White Wolf, "vampire la masquarade" et "vampire l'âge des tenèbres", les autres étant plus classiques, plus "draculiens", sont un pot pourri de tous les vampires qui ont pu exister dans les livres et dans les films. C'est ainsi que Nosferatu peut se battre avec Lord Rutven, ce dernier étant défendu par Angel. Mais il est clair que certaines références sont plus importantes que d'autres : le symoble du vampire dans ces jeux, l'ankh, est la forme de l'arme qu'utilisent les vampires dans les "prédateurs et de nombreux vampires dans ces jeux sont victimes des mêmes cas de consciences que les vampires "riciens". En musique, le vampire est devenu terriblement moderne et l'imagerie vampirique est souvent résumée à un pitre défiguré avec de grandes dents en train de crucifier des stars de films X (15). Toutefois, quelques clins d'œil existent : Bauhaus, groupe de Cold Wave du début des années 80, et son "Bela Lugosi's Dead" chanté lors des premières minutes des "Prédateurs" est un bon exemple. Double clin d'œil puisque ce groupe, en plus de faire un morceau dédié à l'un des acteurs les plus connu ayant joué Dracula, contient un bassiste qui, pour la tournée en 1998 de reformation, qui est d'ailleurs avortée , avait accroché la photo d'Oscar Wilde sur son instrument. Ainsi, la boucle est bouclée !


Texte de Lord Ruthven
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MessageSujet: Re: Les Vampires   Les Vampires Icon_minitimeVen 14 Oct - 12:19

(1) : En effet, si nous considérons la définition du vampirisme telle qu'elle l'a été pendant longtemps, c'est à dire, un mort revenant de la tombe en conservant une forme materielle, nous pouvons affirmer qu'une simple goule peut mériter ce titre, ce qui est particulièrement visible dans certaines légendes moyen-âgeuses.
(2) : Voir l'ancien testament.
(3) : Pour éclairer ce point de vue, nous pourrons nous pencher sur l'enfer de Dante, où un damné pris dans la glace dévore le crane d'une personne qui l'a tué, lui et ses enfants, personne qui d'ailleurs subi le même chatiment ou bien Titus Andronicus de Shakespeare où un homme fait manger à une reine meurtrière un paté fabriqué avec la chaire des enfants de cette dernière.
(4) : un homme se déléctant de l'amour des femmes qui ne rend, à la fin, des comptes qu'à Dieu seul, représenté par la statue d'un homme qu'il avait tué avant la pièce.
(5) : nous ignorerons ici toute forme de chronologie.
(6) : Plus tard, un opéra, maintenant oublié sera inspiré de ce livre.
(7) : "Le dandy doit aspirer à être sublime sans interruption, il doit vivre et dormir devant un miroir". Baudelaire/"mon cœur mis à nu".
(8) : Cf. le "portrait de Dorian Gray".
(9) : qui se veut recherché mais pas forcément classique : Brummel arrachera ses propres vêtements.
(10) : Cf. Joséphin Pelladan et son "de l'androgyne".
(11) : pour confirmer ces dires, nous pourrons lire l'étude du dandysme par Baudelaire où ce dernier affirme que la démocratie est le soleil couchant du dandysme et voir les grandes diatribes que Jules Barbey d'Aurevilly prononce contre Victor Hugo.
(12) : l'histoire est quelques fois si absurde que ce livre sera reconnu par de nombreux surréalistes comme étant un précurseur.
(13) : ce genre d'associations et le renouveau de la croyance en la magie ne sont pas spécifiques à l'Angleterre. Ainsi, Jules Vernes dans le "château des Carpathes" se moquera de ces superstitions renaissantes et Huysmans, dans Là bas, décrira la société occulte du XIXeme en montrant exorcisites, sorciers et autres messes noires.
(14) : dans ce film, le rôle du vampire vieillissant sera tenu par David Bowie qui lui même, se décrivait, en tout cas dans les années 70, comme une sorte de néo-dandy.
(15) : Cradle of Filth, pour citer le plus connu.
Le syndrome de Renfield / Porphyrie / L'Ignorance médicale





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MessageSujet: Re: Les Vampires   Les Vampires Icon_minitimeVen 14 Oct - 12:22

voici un lien vous donnant quelques explications géographique du vampire:

http://www.chez.com/oupires/
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