Eric Emmanuel Schmitt

Voci deux livres que j'ai également beaucoup aimé… qui font partis comme vous le voyez sur cette page… de mes livres préférés… ce sont des histoires simples… émouvantes

Eric-Emmanuel Schmitt: Oscar et la dame rose

"Voici les lettres adressées à Dieux par un enfant de dix ans.
Elles ont été retrouvées par Mamie Rose, la "dame rose" qui vient lui rendre visite à l'hôpital pour enfants. Elles décrivent douze jours de la vie d'Oscar, douze jours cocasses et poétiques, douze jours pleins de personnages drôles et émouvants.
Ces douze jours seront peut-être les douze derniers…
Mais grâce à la dame rose qui noue avec Oscar un trèd fort lien d'amour, ces douze jours deviendront légende."


Eric-Emmanuel Schmitt: Oscar et la dame rose

"A treize ans, Momo se retrouve livré à lui-même.
Il a un ami, un seul, Monsieur Ibrahim, l'épicier arabe de la rue Bleue.
Mais les apparences sont trompeuses:
La rue Bleue n'est pas bleue.
L'Arabe n'est pas arabe.
Et la vie n'est peut-être pas forcément triste…"

J'avoue que tu me fais découvrir cet auteur !

N'hésite pas à nous mettre une photo et une présentation rapide de l'auteur dans le trombinoscope. Je le connais de nom mais rien de plus.

La part de l'autre

Et si Hitler avait reussi le concours d'entrée aux beaux arts de Vienne , que serait il advenu, voila l'idée de départ de ce diptyque d'Eric Emmanuel Schmitt : raconter d'une part la vie d'Adolf H qui a été admis aux beaux arts et d'autre part la vie d'Hitler qui a échoué a ce concours.

D'un sujet eminemment casse-gueule, Eric Emmanuel Schmitt a su éviter le grand guignol et prends à l'evidence un malin plaisir à raconter la vie d'adolf H ce qui lui permet de se sortir du carcan de la narration de la vie d'Hitler ( qui se doit de garder une certaine rigueur historique ).

Le sujet aurait pu être autre qu'Hitler puisque le livre est une réflexion sur la part sombre des gens ( d'aucuns diraient le coté obscur de la force ) .Ce qui fait qu'une personne devient un salaud et bascule dans la folie ne serait il pas qu'une histoire de détails , de circonstances ?

Je vous encourage a le lire ce livre qui comporte quelques tres beaux passages même si certains aspects du livre m'ont gênés ( faire penser Hitler, certains dialogues supposés) , l'ecueil était sans doute inévitable pour eviter certaines lourdeurs , je regrette egalement quelques raccourcis et quelques longueurs ( jamais content ) mon opinion reste malgré tout plutot positive.

Merci pour cette critique qui donne envie de découvrir EES; et oui j'ai jamais rien lu de lui pourtant il parait que c'est un incontournable.

oui la dame en rose ca fait pleurer mais pas celui-ci
Eric-Emmanuel Schmitt, L'Evangile selon Pilate, Albin Michel.

Pilate, ou les mésaventures de l'enquêteur.

cette histoire, j'ai pensé aux "Mémoires d'Hadrien" de Yourcenar : j'explique ! Un personnage historique, tout enrobé des légendes et de l'aura de l'Histoire, prend enfin la parole pour révéler en lui l'humaine condition, ce qui donne paradoxalement au récit-fiction un sceau d'authenticité.

Ici, c'est sous le signe d'un tragique assumé, puisqu'au mont des Oliviers, dans l'attente de son arrestation, Yéchoua se souvient et évoque sobrement comment il a gèré au mieux sa destinée. Des divergences dans les faits ou des changements dans le rôle des personnages évitent au récit d'être l'ennuyeuse paraphrase des évangiles.

Tel quel l'ouvrage rend l'acteur très proche du lecteur, dans un style sobre parfaitement maitrisé.

Dans un second temps, c'est le récit extérieur de Pilate à son frère Titus.
Dans ce roman, la première partie surtout est intéressante...

petit bug !

j'ai commencé mon texte ci-dessus par

Citation :

à lire cette histoire

mais l'ordinateur le transforme, à mon insu, en ce que je ne veux pas dire !

La secte des égoistes

Un chercheur retrouve la trace de Gaspard languenhaert à la bibliotheque nationale, ce gaspard Languenhaert a pour théorie le solipsisme ( doctrine philosophique qui annonce que le monde exterieur n'existe pas et qu'en quelque sorte , on ne vivrait pas la réalité mais une sorte de rêve , la seule chose réelle est soi-même et nous inventons notre vie).
Le chercheur va s'efforcer d'en apprendre plus sur ce personnage.

Bon , je reconnais qu'a premiere vue on pourrait croire que ce livre va être prise de tête et bien pas du tout, l'histoire de ce gaspard languenhaert est assez amusante et est bien loin de nous entrainer dans des théories philosophiques obscures et imbuvables. Ce roman est assez rythmé et je ne m'y suis pas du tout ennuyé.

Et bien dis donc, t'es parti pour te taper tout EES toi!! Je ne l'ai jamais lu encore mais au vu de ton enthousiasme (tiens j'ai un doute sur l'orthographe là) je le lirai sans doute.

Cette histoire en deux parties raconte l'evangile d'un coté du point de vue de yechoua ( jesus ) et de l'autre du point de vue de pilate.

Pour moi contrairement a Rotko , la deuxieme partie ( pilate ) m'a plus interessée mais je dois avouer que le sujet ne m'a pas passioné outre mesure malgré quelques passages amusant et sympathique . Ceci étant le talent de Schmitt est toujours present, son ecriture est fluide et tout ce roman se lit sans déplaisir grace a sa patte.

En postface j'avais le récit d'un roman volé , qui n'est ni plus ni moins que la genese de ce roman et la j'ai trouvé ca tres tres bon , j'y ai pris plus de plaisir qu'au roman lui même , on y apprends au passage que c'est un grand ami d'Amélie Nothomb.

note : 3 / 5

Concernant les préfaces ou postfaces, je les lis très souvent car en effet on y apprend souvent énormément sur l'auteur et la génèse du roman; à mon goût elles sont indispensables à la compréhension d'une oeuvre chez les auteurs "classiques" notamment. Chez Dostoïevski ou Boulgakov (ce dernier est en cours de lecture), les oeuvres sont souvent intimement liées à la vie sociale, culturelle et surtout politique de leurs auteurs.

En tout cas, chez Schmitt c'est celui que j'aurais le plus envie de lire à priori même si ta note est mitigée.

L'histoire commence par le sauvetage d'un jeune homme désespéré qui se trouve sur le point de se suicider, son "bienfaiteur" lui propose de devenir une oeuvre d'art et en contrepartie d'abandonner son humanité.

Ce roman critique la société d'apparence dans laquelle nous nous trouvons, cette société ou nous sommes prêt à abandonner beaucoup pour le paraître jusqu'au moment ou on comprends que l'essentiel est ailleurs.

Sur ce bouquin, Schmitt se révèle plus un conteur qu'un écrivain au style époustouflant je le concède mais il a le mérite d'avoir une imagination féconde et de savoir capter l'attention de son lecteur . Enfin je regrette la fin du livre qui enlève un peu de sel à cette fable cruelle.

note 3/5

Je te dirais ce que j'en pense; j'ai bien envie de m'en procurer pas mal de Schmitt.

Huit récits de femmes, huit femmes différentes de milieu différents.
Un livre très agréable à lire frais et positif.

schmitt ne m'a pas habitué à des sujets legers mais je me laisserais peut etre tenter même si je ne suis pas fan de nouvelles en général.

la part de l'autre est un merveilleux voyage historico-romanesque. Cet homme a une plume...

Pas encore lu la part de l'autre mais en tout cas j'aime bien l'écriture de Schmitt.

PS: bel avatar; il vieillit bien le Simon.