songes d'un art aimé
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le temps de lire , comme le temps d'aimer, dilate le temps de vivre Daniel PENNAC
 
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 Senait G. Mehari

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AuteurMessage
julie
Boss Hogg
Boss Hogg
julie


Nombre de messages : 1972
Date d'inscription : 05/04/2005

Senait G. Mehari Empty
MessageSujet: Senait G. Mehari   Senait G. Mehari Icon_minitimeMar 19 Sep - 23:12

On m'avais prêter deux livres dont celui-ci que je viens de terminer.
Senait G. Mehari 278259

Bon certain me diront : "quelle perte de temps de lire ce genre de récit", et bien je leur tire la langue na Senait G. Mehari Moqueur J'ai été surprise par ma lecture.
L'histoire:
Nourisson, Senait est abandonnée par sa mère dans une malle. Sauvée de justesse, Senait est envoyée à l'orphelinat où les abus sexuels, la discrimination et la mort marquent ses jeunes années. Quand elle part vivre chez son père, ce sont la violence, la peur et la faim qui font son quotidien. Puis, à cinq ans, elle est enrôlée dans l'armée de libération de l'Érythrée et y connaîtra pendant trois ans la guerre, la brutalité des soldats, l'esclavage...




Bien sur quand je l'ai eu entre les mains je me suis dit encore une énième histoire de un tel...Le livre est écrit simplement avec de parties très courtes, et avec beaucoup de recul. Ce livre est une thérapie pour l'auteur
C'est la première fois que je lis un livre sur le thème des enfants soldats et je dois dire que ce livre m'a touché, on les enrôle dès l'âge de 4 ans , tout d'abord parce qu'un enfant coûte moins cher en nourriture, son esprit est malléable et il est capable de porter un Kalachnikov, a cet âge il s'occupe des corvées quotidienne, ensuite à 6 ans on les entraîne.
Il est intéressant de voir aussi les rapports humains dans les familles africaines, sur le sort de ce peuple où( je cite) " on ne parle pas de violence, elle fait partie du quotidien. La seule question que l'on se pose sur ce continent est celle de la survie. Où vais-je trouver à manger? Qui va me donner à boire? Comment vais-je nourrir ma famille? J'espère que je ne vais pas tomber malade, sinon comment pourrais-je me permettre de voir un médecin? Telles sont les préoccupations des Africains. Il n'y a pas de places pour les sentiments. On n'entends pas ici des phrases comme " papa, maman je dois vous parler", "j'ai un petit ami", "je dois prendre la pilule".. A vrais dire, il n'y a pas vraiment de mamans et de papas. Ceux qui vous ont mis au monde ne sont pas les personnes de confiance auxquelles se réfère tout enfant européen. En Afrique les deux mots père et mère désignent un lien de parenté, de dépendance, rien de plus. "



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