Et grâce à qui cette idée de topic hein
LOL
Et voici pour ma ville :
HISTORIQUE DE LA SOCIETE : La Société Philanthropique a été fondée en 1852 par une bailleulois érudit, dynamique et plein d’imagination. Son but était de créer, le jour du mardi gras, une grande fête carnavalesque avec quêtes sur la voie publique par des jeunes gens richement costumés qui solliciteraient la générosité des spectateurs, au profit du bureau de bienfaisance. De là est venu le nom de Société Philanthropique.
C’était Emile COLPAERT, secondé par des collaborateurs actifs et dévoués qui étaient : G. de COUSSEMAKER, Charles HOPSEMER, R. CORDONNIER, H. VARLET, A. PRUVOST, I. DEBRUYNE, A. BRICOUT, J. SAVAGE, R. FLAHAULT, L. LOLINY, P. PLOYAERT.
Le premier cortège sortit en 1855 avec un succès retentissant.
LES FIGURES EMBLÉMATIQUES DU CARNAVAL LE GÉANT GARGANTUA GAL AFFRE Emile COLPAERT eut l’ingénieuse idée de créer un géant « qui ne serait pas comme les autres ». Il aurait été facile de trouver dans nos archives un Seigneur du Moyen âge ayant guerroyé en Palestine, à Bouvines ou à Groeninghe. Mais, COLPAERT estima, non sans raison, qu’un tel sujet aurait été déplacé dans un carnaval. Ces importantes et antiques personnalités ne pouvaient pas, d’après lui, être des sujets plus ou moins grotesques figurant dans des groupes masqués au milieu d’une ambiance de joyeuse folie collective. Il avait, semble-t-il, le respect du sabre et du bouclier et pensait que ces hommes symboliques méritaient un autre traitement mieux approprié à leur mérite et à leur réputation.
Alors COLPAERT décida de personnifier le plus sympathique personnage inventé par notre célèbre et joyeux Rabelais. Et il créa GARGANTUA « fils de GARGAMELLE et de GRANDGOUSIER ».
L’idée était heureuse, car il y a une certaine analogie à établir entre GARGANTUA et le tempérament flamand. On sait que nos ancêtres étaient de bons mangeurs et francs buveurs. Quand on lit le texte des menus servis dans le passé à nos ancêtres dans les nombreux banquets plus ou moins officiels, on est frappé d’étonnement en constatant une telle voracité.
Aucun personnage n’était donc plus digne que GARGANTUA pour représenter Bailleul et la Flandre. D’autres villes possèdent des géants guerriers rappelant des exploits historiques. GARGANTUA se contente pacifiquement d’être le plus gros mangeur et buveur du monde. Ses armes inoffensives sont le couteau de table, la fourchette et le gobelet. Elles suffisent à lui donner une réputation des plus flatteuses.
A sa naissance, GARGANTUA mesurait neuf mètres. Cette hauteur lui interdirait aujourd’hui de passer sous les fils électriques qui traversent nos rues.
Il était alors porté par seize hommes qui se relayaient. En 1892, les porteurs firent subitement grève au milieu du parcours et plantèrent le géant sur un trottoir en réclamant une augmentation de salaires. Ils firent valoir que GARGANTUA était lourd et que le vent, toujours assez violent au moment du Mardi gras leur occasionnait des fatigues supplémentaires. Puis ils partirent dans les cabarets voisins, en attendant paisiblement une solution. Satisfaction leur fut donnée, mais l’année suivante, on installa le géant sur un char.
La guerre 14-18 détruisit le phénomène, en même temps que la ville. On le reconstitua un peu plus petit, soit six mètres.
On vit GARGANTUA en 1903 participer au cortèges des géants à Roubaix et, après sa résurrection, à Cassel en 1928, lors des fêtes organisées en l’honneur du Maréchal Foch. Il défila au cortège des géants de Lille et à celui du Touquet. Partout, il obtint grand succès.
Une seconde fois, il fut détruit par faits de guerre en 1940, reconstitué et victime de l’incendie de son hangar en 1962.
GARGANTUA a été reconstruit d’une manière parfaite la même année et à subit son dernier lifting en 2001 .
L’ILLUSTRE DOCTEUR FRANCISCO PICCOLISSIMO
C’est la seconde attraction du cortège. Il s’agit d’un personnage charlatanesque, vêtu d’un rutilant costume du XVIIè siècle. Le matin du Mardi gras, il arrive en ville, précédé de sa musique, dans une superbe calèche tirée par deux chevaux. La municipalité le reçoit à l’hôtel de ville où sont prononcés des discours humoristiques.
Après le défilé du cortège, PICCOLISSIMO exécute sur une estrade dressée sur la grand’place, de mirifiques opérations.
Ces deux éminents personnages sont accompagnés de chars divers et de groupes folkloriques, entraînées par de nombreuses sociétés de musique.
La quête effectuée sur la voie publique par la Société des Quêteurs est destinés à distribuer des colis aux vieux Bailleulois durant la semaine de Pâques.
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