Petit canaillou est mort ( Darry Colw )

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Décès du comédien Darry Cowl: les réactions
PARIS (AP) - Voici les réactions au décès du comédien Darry Cowl, mort dans la nuit de lundi à mardi des suites d'une longue maladie à son domicile de Neuilly-sur-Seine:

- le président Jacques Chirac:
avec Darry Cowl, «disparaît l'un des acteurs les plus attachants», écrit le chef de l'Etat. «D'une drôlerie irrésistible, il savait aussi être tendre, souvent profond, parfois grave. Brillant musicien, comédien boulimique, il incarnait le respect scrupuleux du public et de son jugement». «Avec son flegme, son allure inimitable, son débit précipité, il restera comme l'une des grandes figures d'un cinéma populaire et de qualité, plébiscité par des générations de Français».

- le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres:
faisant part de sa «profonde tristesse», le ministre écrit dans un communiqué que Darry Cowl est «parti rejoindre, au Panthéon des comiques français, ces amoureux du rire, de la malice et des facéties en tous genres aux côtés desquels il a souvent brillé et pétillé sur les plateaux, Francis Blanche, Louis de Funès, Bourvil, Jean Poiret, Fernandel, Jean Lefèvre, Pierre Etaix, Robert Dhéry, et tous ces génies burlesques qui avaient, comme lui, le don non seulement de nous faire sourire et rire aux éclats, avec un rien, mais aussi d'attirer immédiatement, en un clin d'oeil, notre sympathie, notre affection, en laissant apparaître son évidente fragilité, sa paradoxale timidité, sa totale discrétion, sa très grande générosité.

- Serge Tubiana, directeur général de la Cinémathèque française:
pour le patron de la Cinémathèque qui avait rendu hommage en 2004 à cet acteur «élément constitutif fondamental de ce cinéma français populaire», Darry Cowl était «un acteur poétique», mais aussi «une source de langage absolument invertébrée». «Le film était construit autour de lui et lui était comme une espèce de nuage. Il évoluait avec une espèce de grâce, d'enfance», a dit Serge Tubiana sur France-Info.

- le réalisateur Jean-Pierre Mocky:
»C'était un type formidable», a dit le réalisateur qui l'avait fait tourner dans «Les saisons du Plaisir», «Une nuit à l'Assemblée nationale», «Ville à vendre». «Il vivait une vie qui lui plaisait, perdu dans ses nuages entre la musique et la pelote basque et il venait de temps en temps à Paris pour gagner sa vie». «C'était un garçon qui voulait jouer du Anouilh, du Shakespeeare, qui voulait jouer des choses extraordinaires et le destin n'a pas voulu qu'il le fasse», a-t-il dit sur RTL.

- l'acteur Pierre Arditi:
»C'était un iconoclaste, c'était un galopin», a raconté son partenaire dans «Pas sur la bouche», qui a valu à Cowl le César du second rôle en 2004. «Il n'y a pas de vulgarité chez lui, simplement une volonté d'attraper le monde et de se marrer avec», a-t-il ajouté sur France-Info. «Il pratiquait ce métier comme on ne le pratique sans doute plus aujourd'hui. Il y avait pas de prétention chez lui, il y avait simplement le goût du plaisir du bonheur et de partager les choses ensemble».

- l'acteur Claude Brasseur:
»C'était un garçon extrêmement sympathique, très drôle dans la vie» et «un grand sportif», a confié Brasseur sur RTL, qui l'a côtoyé au théâtre: «Je crois même qu'il avait disputé plusieurs fois le championnat de France de trinquet (pelote basque). Il était très costaud». AP
lp/cre/mw
© AP - The Associated Press.

http://www.darrycowl.com/

Il n'a quasiment tourné que des nanars, mais il semblait très sympathique.
Paix à son âme...

Par sa passion pour le jeu il s'est ruiné, et pour pouvoir payer ses dettes il était près à faire n'importe quel film.