songes d'un art aimé
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songes d'un art aimé

le temps de lire , comme le temps d'aimer, dilate le temps de vivre Daniel PENNAC
 
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 R.L Stevenson

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imaginary boy
Rosco P. Coltrane
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imaginary boy


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MessageSujet: R.L Stevenson   R.L Stevenson Icon_minitimeLun 1 Aoû - 21:23

Plus connu pour son "île au trésor" R.L Stevenson a semble t-il fait dans l'essai puisque cet après-midi j'ai acheté à la FNAC Une apologie des oisifs que je lirai très prochainement.
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julie
Boss Hogg
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julie


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MessageSujet: Re: R.L Stevenson   R.L Stevenson Icon_minitimeMar 2 Aoû - 20:18

Ttès beau titre ! ça donne envie de le lire !
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imaginary boy
Rosco P. Coltrane
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imaginary boy


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MessageSujet: Re: R.L Stevenson   R.L Stevenson Icon_minitimeSam 20 Aoû - 22:58

imaginary boy a écrit:
Plus connu pour son "île au trésor" R.L Stevenson a semble t-il fait dans l'essai puisque cet après-midi j'ai acheté à la FNAC Une apologie des oisifs que je lirai très prochainement.

L'apologie des oisifs suivie de causeries et causeurs I§2
Prenant mon service à 12h30 et désireux de converser un minimum avec ma collègue d'en face (que je ne connais pas encore), je m'assied face à elle et débute par les formules de politesse classiques; viennent ensuite et chronologiquement la dureté psychologique de notre travail, les commérages entres collègues (comme quoi c'était mieux avant etc..), les patrons qui sont rien que des salauds et la 1ère dent du petit. Bref après disons 2 heures de babils et la conversation s'épuisant d'elle même, nous décidâmes d'un accord commun et sous-entendu qu'il importait désormais de s'isoler chacun dans notre mutisme et de vaquer à quelque occupation solitaire (mais parfaitement honorable), j'entends par là la lecture.

C'est ainsi que dans le cadre de mon travail je décidai pour tuer l'ennui d'ouvrir cette "apologie des oisifs" que Mr Stevenson nous a pondu. J'avoue d'abord tout de suite avoir trouvé une certaine jubilation à l'idée qu'on me paie pour un travail qui à cet instant était relégué dans les profondeurs abyssales de mon cerveau (mon côté lutte des classes qui ressort).

Bref, pour en revenir au sujet principal, j'ai vraiment adoré ce livre qui m'a permis de mettre des mots sur ce que je ressens quand je rencontre des gens qui non contents de pourrir la vie de leurs proches, en font de même avec nous en nous extirpant en permanence de notre vertueuse paresse sous le prétexte stupide que le temps passé à ne rien faire est dans l'absolu du temps perdu; pourtant, qui n'a jamais remarqué à quel point le temps passait vite quand il était occupé à travailler alors qu'au contraire l'oisiveté est propice à la dilatation du temps et de l'espace? L'oisiveté est très certainement à mes yeux la plus belle preuve concrète de la loi de la relativité.(merci Dejan)

Le rôle social dont on nous bassine sans arrêt se scinde en deux catégories: l'un est une absolue nécessité vitale pour certains qui voient dans le travail une source inextinguible d'épanouissements, de promotions etc Ceux là sacrifient aisément leur couple pour quelques heures supp. au nom de la sacro sainte entreprise; disons-le tout de suite ceux là rateront à tous les coups la vie, du moins celle qui se voit avec des yeux grands ouverts, avec ce fameux miroir qu'on promène le long des routes et qui renvoie la fange des caniveaux et le grand bleu du ciel, exposant aux vents de l'hiver la malice aimante d'une femme qu'ils ont aimé..un jour.

L'autre est guidé par une nécessité purement vénale et là dans ce cas, la vénalité est une vertu car le travail est considéré dans ce cas comme un moyen (et non un but) d'atteindre le Graal qu'il s'est fixé. Dans ce cas, le travail est souvent un dur labeur quelle qu'en soit la tâche (sauf cas de plus en plus rare où l'on fait un travail qu'on aime et qu'on a choisi vraiment); ici pas d'ostentation ridicule du travail accompli, juste un homme qui courbe l'échine pour mieux épouser les contraintes du travail mais prêt à relever la tête pour jouir de la vie sitôt sorti du bureau. Celui-là en effet passera pour un fieffé fainéant ou un tire au flanc mais saura sans nul doute s'amuser d'un détail, sourire un peu à la vie et prendre avec distance et recul les affres de cette vie si étrangement détournée de son essence même.
17H-Sortant de ma torpeur, je répondai favorablement à l'invitation de ma collègue de boire un café avec elle. Discutant à nouveau, j'avais la confirmation qu'en occultant encore un peu le travail (le temps d'un bon café quoi) on s'ouvrait un peu à l'autre, oubliant quelques instants l'égocentrisme propre à l'activité professionnelle.

Bravo donc à Stevenson d'avoir pondu ce petit livre qui se parcours très vite et qui nous ouvre les yeux sur ce que les "monthy pythons" appelaient The meaning of life.
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