Stendhal

Le rouge et le noir


Julien Sorel, fils de charpentier veut vivre dans cette société qui n'est pas la sienne, celle des aristocrates. Julien un en effet un doux rêveur romantique doublé d'un ambitieux prêt à tout pour arriver à ses fins; tout ce roman joue sur cette dualité qu'on retrouve dans différents thèmes et c'est bien pourquoi Sthendal a eu du mal à trouver le titre définitif de son oeuvre.

Il décrit dans "le rouge.." la lutte permanente entre les souhaits du peuple pendant la restauration et une aristocratie sclérosée qui cherche à défendre ses acquis. Julien, digne représentant de la plèbe va séduire Mmes de Rênal et De la Mole avec la grandeur romantique de son siècle et la maladresse de son rang.

Sthendal cherche au travers de cette gigantesque allégorie à stigmatiser les travers de son siècle: l'amour codifié, les luttes entre Jansénistes et Jésuites, la haine entre libéraux et conservateurs, et finallement le geste (quasi) fatal de Julien peut-être vu comme l'aboutissement de la lutte entre le peuple et l'aristocratie. En tout cas "le rouge.." est un grand livre qui laisse part à toutes les interprétations tant ce livre est lourd de messages; plusieurs lectures au cours de la vie me semblent nécessaires à une compréhension à chaque fois plus aboutie.

J'adore Le rouge et Le noir ! C'est une histoire pleine de charme !
Julien petit fils de charpentier va devenir précepteur et finalement aspire à faire partie du grand monde ! Son ambition est telle qu'elle finira par le perdre ! A vouloir être trop grand ...il en devient presqu'aussi méprisant que la gente de l'aristocratie!

Ouah ! Moi j'en ai un trop sale souvenir ! Ma prof de français de 2nde nous a obligé à lire ça, ça a été un cauchemar... A 15 ans, je n'avais clairement pas la maturité nécessaire pour apprécier et comprendre. Ca m'a même dégoûté de la littérature pendant de nombreuses années, comme quoi, les profs de français, qui sont censés nous donner le goût à la lecture, feraient bien de réfléchir un peu : à vouloir trop en faire, ne risquent-ils pas de tuer des passions, voire des vocations ?

Forcément des professeur forcant à lire une oeuvre ! Rien de pire pour dégouter les élèves ! Pas étonnant que certain n'aie pas le goût de la lecture !

Kotyk a écrit:

Ouah ! Moi j'en ai un trop sale souvenir ! Ma prof de français de 2nde nous a obligé à lire ça, ça a été un cauchemar... A 15 ans, je n'avais clairement pas la maturité nécessaire pour apprécier et comprendre. Ca m'a même dégoûté de la littérature pendant de nombreuses années, comme quoi, les profs de français, qui sont censés nous donner le goût à la lecture, feraient bien de réfléchir un peu : à vouloir trop en faire, ne risquent-ils pas de tuer des passions, voire des vocations ?

D'où la mise au point parfaite de vérité de Pennac dans Comme un roman

Ce qui est sûr, c'est que je continue, 15 ans après, d'en vouloir beaucoup à cette prof (et aussi, pour les mêmes raisons, à celle qui m'avait donné à lire L'Assommoir en 3ème) ! Imaginez que je ne me suis remis à la lecture qu'il y a seulement 6 ans. C'était à l'armée, pour tuer le temps ! Le monde à l'envers, vraiment ! :evil:
Mais surtout, quand je vois que maintenant, si je pouvais, je lirais 500 bouquins par semaine, je me dis avec douleur que j'ai pardu 10 ans de ma vie A NE PAS LIRE ! Purée, tous ces bouquins à côté desquels je suis passé ! :x

Désormais , tu rattrapes le temps perdu ! Faut plus y penser ! :lol:
En même temps , L'assommoir en troisième je comprends que tu puisse garder rancune !