Je confirme l'intérêt porté par beaucoup pour cette secte des égoïstes que je viens de terminer et qui m'a intrigué un peu quand je l'ai refermé. Je me suis posé la question quelques instants pour essayer de rassembler l'ensemble dans ma tête et tenter de comprendre le résultat.
Bon il existe sans doute plusieurs angles de lectures mais j'ai pour ma part j'ai ressentis un plaisir final excellent car pour moi le puzzle s'assemble à rebours; ce n'est qu'à la fin que j'ai saisis ce qu'était ce Gaspard Languenhaert: un rêve allégorique, une métempsycose que s'est imposé un malade (Gerard Langueret) dans le corps fantasmé de Languenheart.
Et là quel bonheur de saisir le message du livre, la liberté fantasmée, extraite de l'âme vagabonde d'un corps malade et inerte.
Cette secte des égoïstes est un régal dans le sens où elle est la création même, la philosophie, la vivacité d'esprit, le voyage et la culture.
Ajoutons à tout cela la forme propre à l'auteur qui s'amuse à bouleverser la forme classique du roman en incorporant une forme théâtrale, épistolaire et un humour certain au travers de la déification dont s'approprie Gaspard et on obtient un ensemble rythmé et vivant qui permet d'aborder la philosophie de façon légère.
Ma note: 4/5