A tire-d'elle
Sa longue chevelure d'or sur son corps endormi
Me trouble et me tente ; j'aimerai, mes doigts, y passer
Et en même temps caresser ce corps si parfais.
De flux en reflux, mon corps sur son corps, je vis.
Elle s'éveille et me retient, nymphe voluptueuse
Qui sait si bien me captiver, me capturer.
Entre ses fines mains de naïade, j'aimerai
Me glisser et me laisser inonder, heureuse.
Son sourire me fait fondre ; je câline son ventre
Si rempli de désir, si friand de plaisir
Que moi seule sait lui donner si elle le désire.
Et j'en use, j'en abuse ; et j'explore son antre.
Moi seule peut lui apporter ce qu'elle désire tant
Car nul en ce monde ne la comprend mieux qu'une femme.
Je connais ses désirs, les secrets de son âme.
Je l'aime et je sais ce que, de moi, elle attend.
Aux coins de nos yeux, perlent des larmes d'amour
Que nos coeurs débordant d'euphorie électrique
Ne peuvent plus contenir tant notre amour est magique,
Flamme hérétique en nous, attisée pour toujours.